3 femmes et un fantôme de Roddy Doyle

Résumé

Emer, la grand-mère de Mary est sur le point de mourir. Apparaît alors le fantôme de son arrière-grand-mère, morte dans les années 1920 : elle a un message à faire passer à Emer et souhaite la soutenir dans cette dernière épreuve. La mère de Mary va les aider. Toutes les quatre entament alors un road-trip délirant à travers l'Irlande vers la maison de famille abandonnée .

Mon avis

Voici un petit livre jeunesse de 220 pages qui se lit très vite. Je suis, cependant assez mitigée sur l'ensemble de la lecture.

Le gros hic pour moi, c'est le personnage de Mary, 12 ans, qui m'a vraiment agacée, enervée, ... Elle est insolente, elle parle trop pour ne rien dire et elle ne sait pas dire une phrase sans le mot "genre". En plus, je m'attendais vraiment à une évolution de son personnage, qu'elle devienne un peu plus mature au contact des trois autres générations, mais non, elle n'évolue pas et j'ai vraiment eu beaucoup de mal avec elle. Par contre, je me suis plus facilement identifiée à Scarlett, sa maman, car elle m'a émue : elle va perdre sa mère et je me suis imaginée la situation.

Le fait qu'il y'ait un fantôme au livre ne le rend pas pour autant fantastique et j'ai apprécié celà. En plus, le personnage du fantôme, Tansey, est vraiment bien intégré par les vivants. Ce qui est dommage c'est que ces souvenirs sont assez répétitifs.

Au final, le contenu est assez creux, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus profond concernant la mort d'un proche. Mais non, rien de tout ça, c'est juste l'histoire de 4 femmes à différentes phases de la vie qui accompagnet l'une d'entre elles dans la mort.

Je conseillerai ce livre aux adolescents. La plupart de mes critiques sont certainement dues au fait, que je n'ai pas l'âge visé et donc je n'ai pas la même sensibilité.

Ma note: 2.5/5

Comments

[faelys]

je viens de le finir. si Mary ne m'a pas trop tapé sur les nerfs, j'aurais aimé plus de développements peut être/ mais ça reste une petite lecture agréable

[Anne Sophie]

Mouais... je passe sur ce titre.

Merci pour ta chronique !